Sur la voie du succès grâce à l’e-mobilité

Bonjour Michèle, tu es gestionnaire de produits pour le secteur de la mobilité chez Energie 360°. Comment décrirais-tu ton travail?

Je suis responsable de notre produit charge@immo, qui permet la recharge privée de voitures électriques dans les immeubles d’habitation, les sites et les quartiers. Par ailleurs, Energie 360° propose des solutions de recharge pour les lieux de travail, les flottes et les sites publics. Mon travail consiste à optimiser le produit charge@immo de manière à ce qu’il reste compétitif et centré sur la clientèle.

Comment fais-tu cela?

En gros, il s’agit d’identifier les besoins de la clientèle et d’essayer de mieux la comprendre. Comme les besoins évoluent, il est essentiel pour nous de proposer les meilleurs produits possibles et de les adapter et de les développer en permanence. C’est pourquoi, dans notre travail, le feed-back direct de notre clientèle est décisif. Je suis en contact permanent avec notre service clientèle, le service des ventes et la direction de projet afin de répondre aux besoins de notre clientèle finale et de notre clientèle commerciale, comme les gérances ou les personnes qui investissent dans l’immobilier. Par ailleurs, nous effectuons également des analyses de marché de produits ou de services qui ne nous appartiennent pas afin de rendre charge@immo encore plus attrayant.

Peux-tu nous donner un exemple concret à ce sujet?

Nous avons lancé à l’automne 2022 un outil en ligne pour les locataires qui vivent dans des biens immobiliers équipés de charge@immo. L’outil automatise l’inscription et donne toutes les informations importantes sur la solution de recharge adaptée à chaque bien. Cela a été très bien accueilli, tant par les locataires que par les gérances. Mais nous optimisons également charge@immo en interne, en simplifiant les processus et en évaluant constamment de nouveaux logiciels et matériels.

Quels sont les défis que tu dois relever dans ton travail?

En tant que gestionnaire de produits, je me trouve entre toutes les parties prenantes: la clientèle commerciale, la clientèle privée, mes propres collègues et les entreprises partenaires. Chacune a des souhaits, des idées et des besoins qui lui sont propres. Les coordonner et les harmoniser est parfois compliqué, mais cela me plaît beaucoup. L’électromobilité étant un marché en croissance rapide dans notre société, chaque décision prise a une grande influence sur le développement commercial.

Comment gères-tu cela?

Je vois ces défis de manière très positive. Ils me poussent à penser différemment et à sortir de ma zone de confort. Ils nécessitent que de nombreuses personnes travaillent ensemble dans le même sens pour atteindre un objectif commun. J’ai l’esprit d’équipe et j’aime travailler avec les gens. Ce poste actif de gestionnaire de produits me convient donc parfaitement. J’aime que tant de personnes issues de différents groupes d’intérêt interviennent dans mon travail, car cela permet aussi de réunir différents points de vue. Il est souvent plus efficace d’obtenir trois perspectives de trois personnes qui font des choses différentes plutôt que de trois personnes qui ont toutes le même parcours. Cette collaboration rend le quotidien plus varié et me motive chaque jour.

Tu travailles chez Energie 360° depuis maintenant cinq ans. Comment ton travail a-t-il évolué?

L’électromobilité est un marché à croissance rapide pour lequel il n’existe pas encore de données empiriques s’étalant sur plusieurs décennies. Lorsque j’ai commencé à travailler chez Energie 360° il y a cinq ans, les bornes de recharge pour voitures électriques dans les garages des immeubles d’habitation étaient encore rares et nous avons dû faire beaucoup d’essais afin de cerner en détail le marché et les besoins. Aujourd’hui, les locataires attendent de la part des gérances immobilières des solutions de recharge dans leurs garages et veulent savoir si leur nouveau logement potentiel est prêt au cas où ils achèteraient une voiture électrique. Nous pouvons les soutenir et les conseiller dans ce domaine.

Le secteur de l’énergie n’est pas vraiment réputé pour employer beaucoup de femmes. Pourquoi avoir choisi Energie 360°?

J’ai rejoint le secteur de l’énergie un peu par hasard. Je cherchais un petit boulot pendant mon master en géographie et j’ai eu la chance d’intégrer l’équipe Mobilité chez Energie 360°. Au départ, cette thématique m’intéressait surtout en raison de l’idée de durabilité. En tant que stagiaire dans une petite équipe, j’ai eu un aperçu de nombreux processus différents, ce qui m’a ouvert les yeux et a élargi mon horizon.

Comment est-ce pour une femme de travailler chez Energie 360°?

C’est génial. Nous sommes une super équipe avec de superbes personnalités qui se soutiennent mutuellement. Dans notre secteur, il y a plus d’hommes que de femmes, mais ce n’est jamais un problème, même pour les autres femmes. Il est bien plus important de s’entendre avec ses collègues et d’avoir une bonne collaboration. Cela fonctionne chez nous.

Le genre joue-t-il un rôle dans ta profession?

Non, pas du tout. Pourquoi le devrait-il? Nous avons tous des origines et des expériences différentes, ainsi que des connaissances techniques provenant de différents secteurs, et nous aimons partager ces connaissances.

Mais pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans le secteur de l’énergie?

Je pense que le secteur de l’énergie est un domaine qui a tendance à attirer plus d’hommes que de femmes. Si une personne s’intéresse à un domaine dans lequel l’autre sexe est plus représenté, j’imagine que cela peut éventuellement freiner son choix de carrière ou sa candidature à un poste. Ce serait bien de pouvoir lever ces inhibitions, surtout chez les jeunes. Mais il est possible que la peur totalement infondée de l’aspect technique joue également un rôle. Les jeunes ne devraient pas avoir peur de ne pas encore être des pros dans un domaine. Nous devrions encourager davantage les novices du secteur et communiquer plus ouvertement sur le fait qu’il n’est pas nécessaire de tout comprendre pour se faire embaucher dans le secteur de l’énergie. En réalité, ce secteur n’est pas très axé sur la technologie. J’ai moi-même étudié la géographie, je n’avais donc pas d’expérience dans le domaine de l’énergie, et pourtant j’ai été embauchée.