Avec pantalon en caoutchouc et faucille pour aider la Naturstation Silberweide

«Pantalon en caoutchouc, faucille, eau»: c’est avec ces trois mots qu’Urs Mändli décrit son engagement pour la Naturstation Silberweide. Il explique: «Je connais la région de par mes balades à vélo autour du lac de Greifen. Depuis la route, on voit surtout de hauts roseaux et de l’herbe. J’ai eu envie d’aller voir la station de plus près.» Urs et une bonne vingtaine de collègues d’Energie 360° ont eu l’occasion de le faire dans le cadre de leur engagement social.

Pour Urs, la Naturstation appartenant à la fondation Greifensee remplit un rôle important dans la région: «Elle présente la végétation typique du lac de Greifen avec ses animaux et biotopes». La Naturstation Silberweide contribue à la préservation de la diversité écologique et est financée par des contributions du canton, des dons ainsi que par les recettes des entrées et des visites guidées. En outre, elle propose aux écoles, aux associations et aux entreprises des missions au cours desquelles des bénévoles aident à réparer des chemins, à éliminer des plantes invasives, à entretenir la réserve naturelle ou à travailler sur le sentier de découverte.

Collaborateurs·trices d’Energie 360°: dans les roseaux pour la Naturstation Silberweide

La journée d’intervention a commencé pour Urs et ses collègues par un rapide croissant et la distribution du matériel de travail: «On m’a remis un pantalon en caoutchouc imperméable qui se terminait par des bottes. Et une faucille. Le site est traversé par un large ruisseau qui se couvre chaque année de roseaux et d’herbe que nous allons enlever aujourd’hui.» Si on ne faisait rien, la zone s’ensablerait complètement: «C’est intéressant de se dire qu’en ce sens, la nature est artificielle ici», dit Urs. Les personnes qui n’ont pas été équipées de pantalons en caoutchouc et de faucilles ont reçu des râteaux et des fourches pour ramasser les déchets organiques ou des brouettes, des bacs à compost et des seaux pour les enlever.

Pieds mouillés et engagement total pour la nature

Comme il était équipé d’un pantalon en caoutchouc, c’est Urs qui est descendu dans l’eau: «Je suis entré dans l’eau jusqu’à la taille et je devais couper les roseaux sous l’eau. Ça paraît simple, mais les roseaux sont nombreux et denses. Mes collègues se sont occupé·e·s des roseaux coupés en les ramassant depuis la rive et en les apportant avec les brouettes au point de collecte à l’intérieur de la Naturstation.» Tout le monde a fait preuve d’une grande motivation, comme le montre une petite mésaventure qui est arrivée à Urs lors de son intervention: «Pris dans mon élan, j’ai coupé mon pantalon en caoutchouc avec la faucille sous l’eau», dit-il, avant d’ajouter avec amusement: «Je n’ai pas osé le dire. J’ai donc continué avec un pantalon rempli d’eau.»

Quand il n’a pas les pieds dans les roseaux, Urs travaille depuis sept ans comme analyste de données chez Energie 360°: «Je m’occupe de données techniques sur les réseaux de distribution ou les appareils, mais les données météorologiques, la consommation d’énergie ou le comportement de la clientèle sont également des sujets qui m’intéressent. Je rassemble les données, je les classe et je fais des calculs.»

Bilan positif malgré la mésaventure

Pour quelqu’un qui, selon ses propres dires, passe ses journées assis au bureau, les doigts sur le clavier, la journée passée à la Naturstation Silberweide a été un changement agréable et bienvenu: «J’ai aimé travailler à nouveau à l’extérieur, sentir la météo et bouger en travaillant.» Ce qui lui a particulièrement plu, c’est qu’il a pu faire connaissance avec ses collègues autrement et mieux qu’au quotidien, y compris avec des personnes d’autres services avec lesquelles il n’avait peut-être jamais échangé auparavant.

Il est possible que ce soit la petite mésaventure avec le pantalon en caoutchouc qui ait conduit Urs à douter un peu de lui-même: «En nous regardant nous agiter avec ces faucilles ou trébucher avec la brouette, on peut se demander à quel point nous avons été réellement efficaces et utiles.» Pourtant, il dresse un bilan positif de la journée: «Le soir, le ruisseau était complètement débarrassé des roseaux. C’était impressionnant de voir la zone complètement transformée sur un grand tronçon. Je participerai certainement à nouveau à une mission de ce genre.»